#WFRE17 : il n’y a pas de mal à faire du bien…

Cette semaine, se tenait à Lille le World Forum for Responsible Economy. Trois grandes tendances en émergent et semblent très porteuses en termes de stratégie pour les entreprises.

1/ Quand on passe de «faire moins de mal» à «faire plus de bien»

Les stratégies de développement durable en entreprises se sont souvent concentrées sur la réduction des impacts négatifs. Or, « faire moins de mal », si c’est évidemment utile, se limite souvent à la conformité règlementaire, à des processus de contrôle renforcés… sans impact business véritable. Les acteurs les plus en pointe et les plus innovants se tournent résolument vers des stratégies « faire plus de bien », beaucoup plus attractives pour les consommateurs et plus mobilisatrices des forces vives de l’entreprise et de son environnement. Cela implique souvent de se lancer dans des refontes drastiques de business models et de se positionner dans une dynamique d’innovation plus que d’optimisation.

Découvrez des entreprises qui ont choisi de «faire plus de bien» :
Yoni, protections féminines
Davines, cosmétiques
Wehlers, meubles design
African Drive, transport de personnes

2/ Quand le profit et la responsabilité se réconcilient

Autre tendance majeure, l’émergence de modèles économiques « capitalistes », assumant tout à la fois leur quête du profit et leur engagement total (et réel) dans le développement de solutions à impacts positifs. Cette réconciliation est largement portée par le mouvement international B-Corporation, tout à la fois label (l’un des plus exigeants au monde) et communauté d’entrepreneurs (+ de 2000 entreprises de tous secteurs). Vous ne connaissez pas encore B-Corporation ? Découvrez le mouvement ici. Altman Partners est fière de compter parmi les B-Corp françaises.
Découvrez aussi Les Deux Vaches, nouvelle B-Corp, et filiale du géant Danone.

3/ Quand la RSE n’est plus une fonction mais la mission

Dans la logique de autres tendances, certaines entreprises ont choisi de faire de la RSE leur mission. Pourquoi ? Tout simplement, elles partent du constat que leur performance économique est très liée à la confiance que leur portent leurs parties prenantes (clients, salariés, fournisseurs…). Restaurer ou consolider cette confiance devient alors un enjeu majeur. L’intégration (réelle) des dimensions de la RSE dans leur ADN et les preuves qui en découlent (produits, services, relations…) servent cet objectif.
Un témoignage passionnant d’Emery Jacquillat, PDG de Camif Matelsom, a permis de matérialiser ce changement de paradigme.

Bien sûr, de nombreux autres sujets ont été traités, et nous aurions pu mettre en avant infiniment plus d’initiatives. En outre ce court texte témoigne mal de la formidable énergie qui se dégageait des conférences, ateliers, déjeuners qui ont émaillé l’évènement.

Vous aussi, vous souhaitez transformer votre entreprise ? 

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